Faucheurs d'étoiles
Il n’est pire blessure
que glace qui s’abat
sur un bourgeon en fleur,
que foudre qui éteint
dans les yeux d’un enfant
l’étoile du berger
et crève l’innocence
où Dieu l’avait posée.
Dans les brumes d’encens,
les alcôves mutiques,
des pulsions maléfiques
immolent la candeur.
Le venin se distille
dans un sang pur et vif,
à jamais tue l’amour,
à jamais tue la vie.
Mains cruelles,
prédatrices sournoises
animées par les diables
de bestiales bassesses,
sous des draps sacrilèges
vous avancez masquées
et souillez lâchement
les velours du printemps,
vous êtes meurtrières.
vous êtes meurtrières.
F
Marie-Françoise ·
RépondreSupprimerDur dur ms qu’en termes choisis ces choses là sont tournées!!
Domi/Lacape:
RépondreSupprimerLe sujet est délicat, et tu l'as transcrit avec finesse...Bravo ! Mlle Duplessis
PierreJ.
RépondreSupprimerTes mots disent tout ce que cela a d'affreusement pervers et d'inhumain. Proie facile pour malades mentaux.
Merci de ce partage Alex
Pritos:
RépondreSupprimerBeau, ton poème. Vif, brûlant, concis et fort.
Patrick Peronne ·
RépondreSupprimerQuelques mots et tout est dit. Encore faut-il savoir s'en servir... Votre sentence est sans appel.
Mélodie du cœur:
RépondreSupprimerSujet tabou mais en poème c'est percutant, bouleversant, et même temps vos mots restent magnifiques, et votre mélodie rythmique est jolie. J'aime beaucoup.
Michel 48:
RépondreSupprimereh bien je viens ici lire, et relire, et j'aime ta poésie percutante qui, sans se soucier de la rime, nous livre une belle musique des mots
Miraje:
RépondreSupprimerUne force contenue, comme un cri étouffé !
Alice Merveille:
RépondreSupprimerDes mots qui claquent pour dénoncer... très fort...
Philippe Clavel:
RépondreSupprimerune vérité froide servie dans des vers glacés
Eric Duval:
RépondreSupprimertoujours juste Alexienne ... un sujet des plus lourds pourtant ...
Lélie de Lancey:
RépondreSupprimerVos mots sur cet acte terrible... Un texte fort et poignant.
Hervé Mazoyer:
RépondreSupprimerLes thèmes sont lourds en ce moment.....j ai eu du mal à écrire mon dernier texte celui là a dû vous coûter que vous ayez été concernée ou non.... bien écrit mais tellement dur à lire.
Brocéliande:
RépondreSupprimerpas trop de mots à glisser quand on lit ton poème ..un grand plein d'émotions ...et ça suffit ...pour dire qu'on peut aimer
Buriens:
RépondreSupprimerTes mots flottent comme des fleurs au dessus du malheur, tentant d'atténuer souffrance , douleur, tentant de prévenir insouciants innocents, de ces horreurs ,,,,