Le temps du Désamour
Dans des déchirements
nos rebelles amours
crachent des chauds et froids
des venins et des fiels.
crachent des chauds et froids
des venins et des fiels.
Nous accrocher encor
aux douloureuses branches
de nos sombres reproches
et glisser en enfer.
aux douloureuses branches
de nos sombres reproches
et glisser en enfer.
Guetter les mots qui tuent
les gifles et les griffes
les insultes furieuses
tristes emballements
de chevaux de galère.
les gifles et les griffes
les insultes furieuses
tristes emballements
de chevaux de galère.
En batailles rangées
les salves humiliantes
crèvent de leurs impacts
nos âmes pantelantes.
les salves humiliantes
crèvent de leurs impacts
nos âmes pantelantes.
Dans des embrasements
d'épousailles guerrières
nous épuisons enfin
nos passions meurtrières.
d'épousailles guerrières
nous épuisons enfin
nos passions meurtrières.
Forteresses ennemies
deux donjons qui s’épient,
dans les douves en pleurs
nos je-t’aime périssent.
Sur nos cendres fumantes
pas de fleurs ni couronnes,
des regrets des remords.
Un vent glacé d’automne
annonce la froidure
d’une couche déserte.
Yasmina :
RépondreSupprimerDes images saisissantes !
Lacape/Domi:
RépondreSupprimerc'est dur à lire et à vivre ! mais dit avec talent cela fait moins mal !
Pritos:
RépondreSupprimerTu leur rends leur beauté épique, à ces moments noirs qu'on voudrait oublier trop vite.
Surfeur:
RépondreSupprimerCa me rappelle quelque chose... l'écriture sans doute de belle qualité. Très bien décrit.
Miraj.:
RépondreSupprimerUn constat amer somptueusement tourné.
Coraline:
RépondreSupprimerTrès puissant, ce poème... Bravo !