Arias orphelines.
Quand l’extatique nuit
envahira mon âme,
ne pleurez pas Mésanges,
ne pleurez pas.
Quand dans souillures immondes
périront mes combats,
d’allegro parfumé
veloutez les bruyères
et voltigez mes rêves,
sur les falaises mauves
arias orphelines
accompagnez mes pas.
En mourant au jardin
mes roses permettront
à vos tendres bourgeons
d’éclore vos printemps.
Atome de poussière
infime grain de vie
pyramide mouvante,
je me fondrai discrète
dans la dernière vague.
dans la dernière vague.
L’écume sur la plage
caressera vos joues,
si vous pleurez Mésanges,
nous mêlerons nos larmes.
Quand je lâcherai prise
sous un soleil rieur
ou une lune grise,
éplorée mais soumise
je franchirai le seuil…
Veuillez chanter Mésanges,
consolez sur la grève
mes souvenirs en deuil.
Lacape/Domi :
RépondreSupprimerc'est léger et si sensible à l'oreille...J'aime !
Pritos :
RépondreSupprimerQuel sens du rythme! Arias et mésanges disent par ta plume de fort jolies et graves choses
Pierre J.:
RépondreSupprimerLe texte est aérien et la cause profonde..
Michel:
RépondreSupprimerUne belle antienne, ces pleurs et ces chants des anges
Patrick P.:
RépondreSupprimerUn texte fort et une écriture très talentueuse
Flore:
RépondreSupprimerDe jolis mots qu'elle a choisis vont l'accompagner, il n'y a rien de plus beau. De cet ailleurs, elle saura vous "souffler" de jolis vers...et vous les entendrez.
Elle était ma première "fan" - Une immense tristesse - Merci Flore ;)
SupprimerManin:
RépondreSupprimerJ’aime la poésie quand elle prend le lecteur par la main et l’emmène vers des contrées improbables. C’est le cas. Bravo Alexienne.
Yannick D.:
RépondreSupprimerUne "balade" étrange, envoûtante et subtile..