Romance
épistolaire.
Écrivez racontez
vos feux de
cheminée
vos voyages en
Orient
les bulles
pétillantes
dans vos bains de
jouvence
les printemps savoureux
que vous cueillez,
charmant,
sur des peaux
métissées.
J'entends
sur vos papiers de
soie
vos fêtes et vos
liesses,
dans vos encres
humides
je devine parfois
vos signaux de
détresse.
Vous qui me savez
là
si près de vos
errances,
piétinez ma
patience
labourez mes
silences
répandez sur mes
terres
vos acides
angoisses.
Je
ne suis plus qu’un port
où mouiller vos
souffrances,
alors que vous
suivez
dans des eaux
bouillonnantes
vos démons de midi,
pendant que vous
brulez
vos dernières
chandelles
aux soleils de
minuit.
Au chevet de vos
peines
j’en oublie,
le rêve et le
dormir,
mon âme est votre
canne
esclave de vos
pannes
pannes d'amour pour
nous,
pannes d’amour
pour moi.
Ecrivez,
écrivez
mon ami
vos
volcans vos brasiers
le
prix de vos passions
vos
douces illusions,
décrivez
vos
matins embrumés
et
les reflets amères
dans
le tain des miroirs.
De tendres confidences
abreuvez
ma tristesse,
gommez
les parenthèses
dessinez
et peignez
des
mirages d’espoirs
sur
un morne horizon.
En
boucles apaisées
j’y
bercerai nos larmes…
Pritos :
RépondreSupprimerVerbe si haut, si beau, si altruiste qu'en effet la plume en frémit.
Michel :
RépondreSupprimerSuperbe, ce va et vient entre la femme, havre de paix et de constance, et l'homme, cet angoissé cavaleur dans sa fuite éperdue
Revers:
RépondreSupprimerC est un réel plaisir de vous lire, votre texte est magnifique il donne envie d’écrire encore et encore. Merci
Galatea belga/Lilia:
RépondreSupprimerVos poèmes passent la clarté et sensibilité d'une belle âme !
Lacape/Domi:
RépondreSupprimerC'est superbe !